Définition de REMPARER (SE)

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ran-pa-ré

DÉFINITIONS

1
S'emparer de nouveau.
2
Établir un rempart, une défense pour se garantir de quelque attaque. Le régiment surpris se rempara dans la ville et se défendit dans les rues.
Sémantique : Par extension.
Qu'il n'y avait remède que d'entrer Au corps des gens, et de s'y remparer, D'y tenir bon....
de Jean de LA FONTAINE dans Belph.
Sémantique : Fig.
Voyez comme ils se remparent d'une sévérité affreuse et inaccessible
de Jean-Louis GUEZ de BALZAC dans De la cour, 6e disc.
3
Nature : V. a. Couvrir d'un rempart (l'actif n'est pas dans l'Académie).
Aux grandes commodités que ceux du dehors avaient d'entreprendre, ceux du dedans opposaient tant d'assiduité à remparer les brèches...
de François de MALHERBE dans le XXXIIIe livre de T. Live, ch. 17

HISTORIQUE

1
XVe s.
Si fut capitaine [du chatel de Ber vich] Jean Bisset, un moult vaillant escuyer, lequel le fit remparer de tous points
de Jean FROISSART dans II, II, 15
Et que ce qu'ilz avoient remparé aux portes estoit jà abatu
de Philippe de COMMINES dans II, 13
2
XVIe s.
Et là se remparoyt luy et ses gens
de François RABELAIS dans Garg. I, 28
Le venin, trouvant place vuide, se r'empare [s'empare de nouveau] des parties nobles
de Ambroise PARÉ dans XXIV, 7
Il avoit occupé les pas et destroits des montagnes, et les avoit remparez tant de son armée qui estoit campée au pied de la montagne, que de murailles
de Jacques AMYOT dans Cat. 26
Des chariots remparez de faulx
de Jacques AMYOT dans Démétr. 69
Les Assyriens.... ne logeoient jamais en camp qui ne feust fossoyé et remparé
de Michel de MONTAIGNE dans I, 365

ÉTYMOLOGIE

1
Re..., et emparer.

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